Accueil Articles « Une halle paysanne permanente, c’est très bien, mais ce n’est pas réaliste pour le moment »

« Une halle paysanne permanente, c’est très bien, mais ce n’est pas réaliste pour le moment »

Au moment où l’on apprend que les promoteurs de la Visitation avaient de leur côté envisagé l’installation d’un marché couvert, les élus écologistes souhaitent réagir à la volonté du maire de voir émerger en cœur de ville une « halle paysanne permanente ». Ils réclament une politique ambitieuse en matière de foncier agricole afin de développer la production alimentaire locale.

« Ce qu’a dit le maire le 27 octobre en Conseil communautaire concernant la création d’un espace de vente de produits locaux, traditionnels et de qualité, c’est très bien, mais ce n’est pour le moment pas réaliste » estiment les élus écologistes. « Nous savons à ce jour que la demande est là, que les débouchés existent pour les producteurs qui réalisent de la vente en direct, et que la priorité n’est pas à la recherche de nouveaux canaux de distribution. Envisager la création d’une telle halle pose donc la question de son approvisionnement et des capacités de production des exploitations de notre territoire».

Dès lors, c’est bien en amont qu’il s’agit de créer les conditions pour répondre à cette demande croissante en produits locaux et de qualité.  « Le premier des enjeux, c’est de mobiliser du foncier partout où il est possible de le faire. Seule une politique volontariste pour dégager du foncier agricole et maîtriser notre urbanisation nous permettra d’accompagner le développement de productions alimentaires locales et de restaurer une ceinture maraîchère mancelle » explique Samuel Guy, Vice-Président Le Mans Métropole en charge du développement durable. Vis-à-vis des producteurs et transformateurs, la charte et le label « Qualité/Proximité » du Pays du Mans forment un outil important de sensibilisation qui tend à se développer. « Pourquoi ne pas imaginer à terme la création d’une halle de produits labellisés  "Pays du Mans" ? » interroge Samuel Guy.

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