Alors que la région et, de fait, l’agglomération mancelle connaissent un épisode de pollution sérieuse, les élus écologistes alertent sur la nécessité de prendre toute la mesure de l’enjeu.

Avec 42 000 décès prématurés liés chaque année à la pollution, la problématique de la qualité de l’air est loin d’être anecdotique. « Le dépassement du seuil d’alerte aux particules fines que nous connaissons vendredi et samedi fait suite à plusieurs jours de décembre au cours desquels la qualité de l’air était déjà jugée très médiocre. D’une année sur l’autre, ces périodes sont à peu de choses près les mêmes » indiquent les élus écologistes, qui pointent là un réel souci d’anticipation de ces épisodes de pollution. « Il est grand temps de déterminer une procédure adaptée pour ces phénomènes qui se répètent. Il faut que l’on soit en mesure d’anticiper davantage les pics de pollution et ainsi, en premier lieu, informer au mieux les Mancelles et les Manceaux. Cela passe par l’obtention d’outils d’analyse plus précis ».

A plusieurs reprises, face au manque de réactivité de l’Etat en la matière, les élus écologistes de l’agglomération mancelle ont exprimé la nécessité de prendre des dispositions au niveau local. Au cours du dernier conseil municipal de l’année 2016, ils  réclamèrent notamment que la collectivité puisse se doter pleinement des moyens d’obtenir les mesures et analyses indispensables à l’anticipation, la prévention, ainsi que les actions vis-à-vis des pics de pollution atmosphérique.

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