30 % de bio : 100% d’engagement

Le développement de la part du bio servi en restauration collective est un travail de longue haleine et l’un des principaux enjeux du mandat qui s’amorce.

Il est vrai, notre engagement en faveur du bio n’est pas nouveau, mais notre action s’inscrit plus que jamais dans le sens du progrès.

Nous désirons prolonger et intensifier ce qui a été entrepris dans le mandat précédent, et reprendre à notre compte l’idéal d’une « ceinture verte de maraîchage » à la périphérie de notre agglomération.

Lors du dernier mandat nous avions supprimé les « repas bios » – au caractère sans doute trop symbolique et exceptionnel – qui ne permettent pas de structurer la filière. L’arrivée de nouveaux élus est l’occasion pour nous de redéfinir une démarche basée sur l’instauration de rapports durables et constructifs avec les producteurs, les services de restauration et des marchés publics, mais aussi avec les parents d’élèves, très souvent prescripteurs sur le sujet.

Des démarches externes et internes

Le 19 mai, les élus écologistes ont présenté à la majorité municipale « une stratégie en 7 points visant à atteindre l’objectif de 30 % d’aliment bio et de qualité locaux dans la restauration collective ».
Nous en sommes convaincus, les leviers d’action existent. Notre responsabilité première est de soutenir de tous nos moyens la structuration d’une filière de producteurs locaux. Celle-ci peut tout à fait être envisagée à l’échelle régionale et constituerait le fondement essentiel d’une politique pérenne de développement du bio. Complémentaire de la volonté de fédérer les différents acteurs, nous envisageons de mener un travail de fond sur les procédés techniques propres aux marchés publics. En ce sens, la mise en place de nouveaux allotissements nous semble indispensable dans l’optique d’adapter les commandes de la cuisine centrale aux spécificités de ces nouveaux fournisseurs. Une action sur la politique foncière du territoire sera elle aussi engagée dans l’objectif de voir à terme émerger une réelle couronne agricole.

Nous sommes conscients que le chemin est semé d’embûches, et qu’il va falloir convaincre nos partenaires de la majorité. Au-delà de la bataille purement technique sur les aspects structurels et réglementaires, réside un enjeu de communication décisif dans la progression de la part des produits bios servis en restauration collective. La valorisation des bénéfices sanitaires, économiques et écologiques demeure au cœur de notre stratégie.