« Avec le fléchage des parkings, il s’agit d’éviter que les gens tournent en ville à la recherche d’une place de stationnement ; mais surtout pas de les inciter à rentrer avec leurs véhicules dans le cœur de ville »

Rémy Batiot, conseil communautaire du 03/07, s’exprimant au sujet d’une délibération visant à effectuer une mise à jour des tarifs des ouvrages destinés au stationnement :

« Notre volonté est d’harmoniser les tarifs de nos parkings.

L’idée c’est de tenir compte des réalités et des taux d’occupation qui sont observés sur nos parkings, et en l’occurrence réussir à avoir un pilotage suffisamment souple pour tenir compte de ces particularités et, ainsi, adapter les tarifs.

 

On ne comprendrait pas qu’on continue à mettre gratuit des parkings pleins, et qu’on mette payant des parkings qui ont du mal à être remplis (il y a encore beaucoup de places aux parkings des Jacobins et des Quinconces). Il faut inciter les gens à y aller, on doit pour cela avoir forcément une politique adaptée. Uniformiser c’est bien, mais cela marche lorsque les problématiques, les situations et les territoires sont similaires. Si on a des problématiques différentes, on aura une politique de tarification différente.

Pour exemple, la gare Sud est très liée naturellement à l’usage de la gare SNCF, nous avons à peu près 80% de personnes qui ne payent pas. Ils viennent pour 30 min, prendre, déposer, repartir. Il faut que cela continue. Il ne faut pas qu’on incite les gens à laisser leurs voitures là, l’idée étant d’avoir un turn-over important pour ne pas embouteiller ce quartier de la gare. Nous voulons donc adapter les tarifications aux pratiques.

Concernant le fléchage dynamique sur les parkings, l’enjeu pour une politique de circulation en ville va être de ne pas faire tout et son contraire. Avec les fléchages, il s’agit d’éviter que les gens tournent en ville à la recherche d’une place de stationnement ;  mais surtout pas d’installer ces panneaux en périphérie afin d’inciter les gens à rentrer avec leurs véhicules dans le cœur de ville. Notre politique ayant pour but de dissuader les gens venant de l’extérieur de rentrer dans le centre ville avec leurs véhicules, il s’agit plutôt d’inciter à l’utilisation des transports en commun que nous avons mis en place. Il existe une réflexion permanente avec les services sur l’ensemble de ces sujets ».