Outil pédagogique singulier, l’exposition permanente sur les énergies a été inaugurée lundi 7 juillet en présence de Florence Pain, conseillère communautaire déléguée aux espaces naturels périurbains.
Un trou dans lequel des enfants pourraient glisser des crayons, une plaque de verre dont les contours paraissent un peu trop aiguisés, une légère trace de colle jugée inesthétique au milieu de la maquette…. À la Maison de l’eau de l’Arche de la nature, l’heure est à la minutie et au souci du détail en cette soirée d’inauguration. Devant une assistance composée d’élus (Samuel Guy et Rémy Batiot, tous deux vice-présidents au conseil communautaire, respectivement en charge du développement durable et de l’éclairage public), de journalistes, et des partenaires d’ERDF, Florence Pain, accompagnée du personnel de l’Arche et des scénographes, a présenté la nouvelle exposition consacrée aux énergies. La conseillère en charge des espaces naturels périurbains insiste alors sur le fait que « le support pédagogique est extrêmement ludique tout en proposant une vision globale et précise des sources et modes de productions énergétiques ». Florence Pain parle « d’un lieu magnifique qui se prête vraiment à une exposition moderne parfaitement complémentaire des vieilles machines industrielles qui n’ont jamais bougé du site» :
L’explication simple du fonctionnement d’une centrale hydroélectrique
Une exposition temporaire des photos de Yann-Arthus Bertrand avait déjà participé à faire entrer le thème de l’énergie dans son ensemble au sein de la Maison de l’eau. C’est dorénavant d’un affichage permanent dont sera pourvue la « salle des machines à vapeur » de l’ancienne usine de production d’eau potable. Sur les directives de l’Arche, la réalisation a été confiée à un couple de scénographes, M. et Mme Jupin. L’un d’eux évoque l’intérêt que présente le type d’illustration choisi : « en permettant, par exemple, l’explication simple d’une chose aussi complexe que le fonctionnement d’une centrale hydroélectrique ». Ne résistant pas à l’invitation qui leur est proposée, les tout premiers visiteurs, curieux, retournent les panneaux et enclenchent les machines à leur guise ; ce qui permettra à Rémy Batiot de remarquer toute l’ingéniosité d’une éolienne miniature pour une fois réellement soumise au vent.
En entrée de site et directement desservie par le tramway, la Maison de l’eau s’affirme avec ses nouveaux attributs comme l’un des piliers de l’Arche de la nature. La mise en place successive de supports producteurs d’énergie (dont la fameuse roue à aubes qui vient d’être réhabilitée et qui produit de l’électricité, l’éolienne Bollée et les panneaux photovoltaïque)) constitue une avancée concrète dans la démarche de sensibilisation de tous à la gestion des ressources. Satisfaite que le lieu devienne un pôle incontournable en terme de promenade familiale ou de sorties scolaires, Florence Pain appuie en faveur d’une restructuration des bâtiments annexes, « pour plus de cohérence, et pour donner une véritable plate-forme d’accueil au complexe ».