Pesticides : des mesures pour préserver les plus fragiles

 

 

Au lendemain du vote par l’Assemblée nationale de mesures visant à restreindre l’épandage de pesticides, les élus écologistes de l’agglomération mancelle se satisfont d’une orientation responsable.

À l’heure où de nombreuses collectivités s’attèlent à la réalisation de tests concernant la qualité de l’air

dans des lieux sensibles comme les écoles et les crèches, il devenait incompréhensible que perdurent des épandages de produits phytosanitaires à proximité de ces mêmes zones.

Ainsi, dans la nuit de mercredi à jeudi, les députés se sont prononcés en faveur d’un panel de mesures destinées à préserver de l’épandage de pesticides les lieux d’accueil pour les enfants, mais aussi les centres hospitaliers et les maisons de retraite. Satisfaits de la tournure du scrutin, nous tenons ici à souligner une décision en cohérence avec l’ensemble des préconisations écologistes. Favorables à un usage plus que réduit des pesticides, nous jugeons que la mesure adoptée va dans le bon sens.

Nous souhaitons rappeler que les pesticides constituent un véritable souci de santé publique qui touche en premier lieu les agriculteurs, leurs familles, et l’ensemble des populations vivant sur les territoires concernés. La mise en place d’horaires adaptés, l’installation de haies, et à défaut la détermination d’une distance minimale adaptée en deçà de laquelle il est interdit d’utiliser ces produits constituent, selon nous, une bonne base à ce jour.

Comme le rappelle Samuel Guy, vice-président au conseil communautaire en charge du développement durable : « Dans notre agglomération fortement périurbanisée, les risques de conflits entre agriculture et école sont relativement faibles mais pas absents. Aussi, soucieux de la santé des habitants de l’agglomération, et notamment des plus fragiles, nous, élus écologistes, souhaitons privilégier le dialogue et rester attentifs à prévenir les conflits d’usages pouvant survenir ».