« Nous sommes convaincus que la puissance publique a un rôle à jouer dans le développement de l’économie numérique parce que cela nécessite des investissements et une vision à long terme ».
« Même si parfois ce n’est pas assez aux yeux des entrepreneurs et que ça ne va pas assez vite du fait de diverses contraintes, sachez que nous sommes vraiment préoccupés par ces questions et que nous nous impliquons sur le sujet. Nous nous tenons à l’écoute de vos attentes et des choses innovantes que vous pourriez nous proposer. Nous pensons que le territoire a des atouts géographiques, des connaissances, mais aussi des gens qui sont formés. La CCI et le Conseil Général font aussi beaucoup dans ce domaine. Nous avons un enracinement historique dans certains domaines, notamment celui de la santé pour lequel nous avons de belles entreprises. Tout cela doit faire vivre l’écosystème que vous représentez ici, et c’est toujours un plaisir de voir de nouvelles entreprises venir avec des innovations, toujours plus intelligentes. Je crois qu’il s’agit d’une chose réellement porteuse d’espoir pour la place du territoire, pour que l’on soit identifié comme une place forte du numérique. On parle beaucoup de regroupement régional. Si Nantes à un rôle important dans la région Pays de la Loire, moi j’insiste sur le fait qu’à l’autre bout Le Mans a aussi son rôle à jouer et beaucoup à faire, et que nous sommes bien mieux situés pour tout un tas de partenariats à nouer ! Je tiens en tout cas à vous remercier de mettre autant d’énergie à innover, à créer dans ce domaine du numérique ».
C’est en ces termes que Alexis Braud, vice-président au conseil communautaire en charge du numérique, a inauguré le salon Sarthe Connexion, en excusant Nicolas Landy, vice-président LMM également et Président de Le Mans Développement, de ne pouvoir être présent. Au préalable, Louis-Jean de Nicolaÿ, vice-président du Conseil général avait dressé un bilan de l’équipement haut-débit en Sarthe à ce jour, sans oublier de mettre l’accent sur le nécessaire engagement de l’État sur le numérique et le dossier FTTH en cours.
Comme l’a indiqué ensuite Loïs Richel de la CCI, c’est dans ce cadre que la métropole mancelle a l’ambition de décrocher le label « French tech » qui permet la reconnaissance d’une vraie dynamique ainsi que la concentration et la synergie des acteurs du Web.Les intervenants ont formé conjointement le vœu de voir le numérique poursuivre son développement dans le département et se sont félicités du succès grandissant de Sarthe Connexion, l’un d’eux indiquant qu’il avait fallu repousser les murs pour la présente édition. Parmi les différents stands, celui de l’école lavalloise d’ingénieurs ESIEA réussit la performance d’attirer experts comme néophytes en proposant une plongée dans la virtualité par le biais d’un casque.
Le salon, qui donna lieu à près de 900 rendez-vous d’affaire l’an dernier, semblait à la mi-journée parti sur de très bonnes bases. Emaillées de conférences (open data, réduction des coûts grâce à la virtualisation, hébergement cloud…), la journée fut le terrain d’une multitude de rencontres entre élus, agents territoriaux et entrepreneurs. Le but de ce speed-dating bien particulier : nouer des partenariats avec l’objectif commun à moyen terme de faire du territoire sarthois une place importante du numérique.
