Samuel Guy : « Le PCET est la démonstration que notre territoire veut s’engager dans une politique de réduction des émissions de gaz à effets de serre »

Samuel Guy, Vice-Président de Le Mans Métropole en charge du développement durable, a présenté, au cours du conseil municipal du 18 septembre, la délibération relative à la mise en œuvre du Plan Climat Energie Territoire. Celui-ci sera ensuite soumis au vote du conseil communautaire lors de la séance du 25 septembre.

« En décembre de l’année dernière, cette assemblée à validé son plan d’action qu’on appelle le PCET. Il a été soumis comme il se doit aux services de l’Etat et de la Région qui ont rendu un avis favorable et qui ont même souligné un certain nombre de points intéressant de la démarche, notamment la cohérence des différentes politiques qui sont menées en terme de logement, gestion des déchets, déplacements, réseaux de chaleurs…

Les remarques qui figurent dans la délibération (absence d’objectifs quantifiés sur certains points) sont à modérer. De nombreuses démarches sont bel et bien engagées au sein de notre collectivité, comme la prise en compte des normes AEU (enjeux environnementaux dans les politiques d’urbanisme), ou la production d’énergie par des sources renouvelables (centrale photovoltaïque, unité de méthanisation pour bientôt). Le PCET est important. Il est la démonstration concrète que notre territoire veut s’engager dans une politique visant à diminuer de 20% nos consommations d’énergie, nos émissions de gaz à effet de serre, et utiliser au moins 20% d’énergies renouvelables. Les enjeux sont en partie financiers. Une étude de 2012 réalisée par le Pays du Mans nous indiquait que, tous les ans, 1,2 milliard d’euros partaient du territoire uniquement pour des dépenses énergétiques (et il s’agit soit d’énergies carbonées : gaz, pétrole, soit du nucléaire. L’objectif est de garder ces dépenses pour notre bassin de vie, afin de créer de l’emploi, faire fonctionner notre économie, nos entreprises ; et bien entendu réduire les impacts sur le changement climatique.

Il s’agit là d’une vraie politique transversale. Le plan d’action qui vous est proposé a été élaboré avec l’ensemble des élus, les services, une chargée de mission qui a coordonné le processus en interne, et dont je tiens à saluer le travail, mais aussi avec des partenaires extérieurs (une soixantaine d’organismes du territoire ont participé au Plan Climat) . Cette stratégie, ce n’est pas que des mots, mais une déclinaison d’actions. Nous pouvons citer parmi celles-ci l’animation de classes de développement durable à l’école, la rédaction de guides pour les utilisateurs des locaux (on sait que les dépenses énergétiques sont souvent liées à la structure même du bâtiment, mais aussi à la façon dont on l’utilise). Des actions sont aussi amenées à se mettre en place sur le trafic routier (réduction de la vitesse contre la pollution), sur le développement des impressions économes… Nous souhaitons inciter les entreprises à réduire leurs déchets, engager un travail de fond avec les aménageurs et les promoteurs, développer avec les entreprises un plan de déplacement afin d’aider les salariés  et les agents à se déplacer de manière propres (vélo, marche à pied…). L’ensemble de ces actions est réunie au sein du Plan Climat que je vous propose d’adopter. »