Représentés par Isabelle Sévère, Première adjointe déléguée à l’enfance, et Samuel Guy, élu habitant le quartier, les élus écologistes ont tenu à participer à la chaîne humaine du Pâtis St Lazare dans le cadre de la semaine internationale de la solidarité.
« Nous avons tenus à être présents car cette action est pour nous symbolique. Elle permet de mettre en valeur le rôle du centre social, un projet que nous soutenons. Le centre social est un lieu de générosité, de solidarité, d’échanges et de rencontres intergénérationnelles. Il héberge de nombreuses activités liées à la petite enfance (PMI, halte garderie…), aux séniors (club et activités), et finalement à tous (ateliers informatiques, etc.).
Nous remercions les bénévoles et agents qui font vivre ce lieu. Nous remercions les équipes du centre social et le conseil d’administration d’avoir proposé cette action « chaîne humaine », symbolique, action « à moindre frais » (mais qui nécessite un investissement fort des bénévoles et équipes du CS), réussissant à mobiliser plusieurs dizaines de personnes. Cette chaîne humaine a donné une belle visibilité à notre action collective avec une présence quasi continue des bénévoles tout le long de l’avenue de la Libération et sur le marché du Pâtis St Lazare. Elle met en avant les valeurs de solidarité portée par le centre social et trouve sa place dans les actions initiées dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale.
Le déplacement du centre social sur le site de Dura est porté par la Ville. Il trouve toute son utilité en offrant de nouveaux espaces aux activités du centre social. Ce transfert permet de doter le quartier de nouvelles places de crèche (création d’un multi-accueil de 25 places au lieu de la halte garderie), d’accueillir les familles et enfants dans des espaces modernes et accessibles. Il offre plus de confort avec des locaux neufs en lieu et place de locaux obsolètes et peu adaptés à ce jour.
S’il reste un chantier à mener sur la question de la desserte pour les transports en communs, le projet permet de relocaliser le centre social plus près du tramway et le rend donc plus accessible. Il est aussi révélateur de la politique d’aménagement durable que nous portons : en intégrant une mixité de fonctions (logements social, logement privatif, activités et services), des bâtiments performants du point de vue thermique – donc moins couteux pour la ville à terme -, et la requalification de friches industrielles (reconstruire la ville sur la ville plutôt que générer de nouvelles extensions et consommer du foncier). Si ce transfert s’annonce prometteur, nous pouvons toutefois regretter que le Conseil Général n’ait pas choisi de maintenir une antenne PMI dans ce nouvel équipement ; celle-ci aurait permis de faciliter la communication sur les activités du centre social. »
Isabelle Sévère et Samuel Guy