Depuis sept ans, le mois de novembre est celui de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS). Profitant des portes ouvertes organisées dans ce cadre, les élus écologistes de l’agglomération mancelle ont salué les acteurs d’un modèle économique responsable et plus que jamais indispensable à la transition écologique.
Cinq principes réunissent les entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire : la primauté de l’Homme sur le capital, l’investissement plutôt que la redistribution des profits réalisés, la démocratie fondée sur le principe « une personne, une voix », la libre adhésion, la solidarité. Porté par les 26 Chambres régionales de l’ESS, le rendez-vous annuel du mois de novembre de l’ESS fut, sur toute la France, un formidable terrain d’échange entre citoyens, entrepreneurs, étudiants, acteurs publics…
Fondé en février 2014, le club de l’ESS du Pays du Mans regroupe des structures de l’Economie Sociale et Solidaire agissant sur son territoire. L’ESS à l’échelle du Pays du Mans, ce sont 1033 établissements employeurs, 13 486 salariés, 17% de l’emploi salarié privé du territoire. Organisateurs de portes ouvertes tout au long du mois passé, les membres du club de l’ESS ont souhaité mettre en avant la richesse et la diversité de leur action et afficher l’ensemble des opportunités offertes par le secteur en termes d’emplois, d’initiatives, d’entreprenariat.
Lundi 3 novembre, Samuel GUY et Elen DEBOST, élus écologistes, ainsi que Daniel MOULIN BRILLANT étaient présents aux premières portes ouvertes de la saison. Au sein des locaux de l’association de recyclage papier Echo-tri, cette rencontre d’ouverture permis la présentation des activités de collecte dans le cadre de l’insertion sociale et professionnelle. De concert, les élus réaffirment que « L’ESS doit aujourd’hui prendre de plus en plus d’importance. Il s’agit d’un gisement d’emplois, d’une véritable force économique. Ces emplois sont pour la plupart locaux, non délocalisables, au service du territoire et de ses habitants. L’ESS représente le terrain de la transformation écologique de l’économie, les activités proposées par les structures étant intimement liées aux domaines du développement durable ».
Avec une curiosité similaire et la même volonté de saluer le travail de ces structures qui prennent des paris risqués, Florence Pain a participé aux rencontres avec les chantiers d’insertion Passerelle le 14 novembre et ITER (Vel’nature, La Machinerie) le 17 novembre ; Catherine Gouhier a elle de son côté échangé avec les CIGALES, financeurs solidaires qui accompagnent des projets de l’ESS.
D’autres structures près de chez vous ont participé au mois de l’ESS : Biocoop Le Fenouil, ADMR (aide à domicile), Le Flore (foyer jeunes travailleurs), Aldeclic (insertion)
Selon Samuel Guy, Vice-président de Le Mans Métropole en charge du développement durable : « L’ESS est amenée à devenir un réel levier pour rendre possible un grand nombre d’activités innovantes. Son développement permettra la concrétisation de projets que le modèle économique traditionnel nous permet à peine d’imaginer. La réussite de ces structures génératrices d’activité sur des secteurs où personne ne s’engage est admirable et doit constituer un modèle d’entreprenariat ».
Les aspirations des élus écologistes à favoriser le développement de l’ESS sont notamment liées aux secteurs suivants :
– La biodiversité (entretien des espaces verts, agriculture raisonnée, lutte biologique, agroéconomie, valorisation des espaces naturels…)
– L’économie circulaire (collecte et valorisation de déchets, mutualisation de services pour les entreprises, services dédiés à l’économie de ressources (eau, énergie, …)
– L’urbanisme : de nouveaux services sont à inventer dans les « éco » quartiers de demain : conciergerie de quartier, bricothèque, café/restaurant/commerce-solidaire, services de proximité (enlèvement de déchets, valorisation des déchets verts et compostage de quartier, …)
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