Réduction de l’éclairage public dans la métropole : le point d’étape de Rémy Batiot

Chaque mois de juin depuis qu’elle met en œuvre Life +, Le Mans Métropole accueille des techniciens européens chargés de s’assurer du bon déroulement du programme. A cette occasion, Rémy Batiot, élu communautaire en charge de l’éclairage public revient sur les avancées de ce plan d’économies d’énergie et de lutte contre la pollution lumineuse, et sur sa mise en application au sein des communes.

Point d’étape de Rémy Batiot et retour sur la visite de chantier dans un lotissement de Sargé-les-Le-Mans :

Il existe trois catégories d’actions pour réduire la consommation énergétique  et la pollution lumineuse :

 

  • L’extinction d’un luminaire sur deux. Selon Rémy Batiot, « il s’agit d’un vieux système que l’on ne promotionne plus. Lorsqu’il existe, on le change pas toujours, car la priorité n’est pas de réinvestir sur un système qui génère tout de même une économie d’énergie pour le moment. La démarche pose toutefois problème car éteindre un lampadaire sur deux créé des zones d’ombres, et ce n’est pas satisfaisant« .
  • L’extinction complète des lampadaires d’un secteur durant une période de la nuit que l’on prédéfinie avec les collectivités
  • Enfin, lorsque l’on ne peut pas se permettre une extinction totale parce que cela ne correspond aux usages, un abaissement des intensités est réalisé, notamment dans les périodes creuses au cours desquelles il y a moins de fréquentation

 

Particulièrement satisfait de voir se multiplier dans les communes les réunions avec les habitants sur la thématique de l’éclairage public, Rémy Batiot explique l’esprit du programme Life + :

 

«Avec les services techniques, nous nous sommes rendus dans l’ensemble des mairies du Mans Métropole afin d’expliquer la démarche et que chacun puisse se l’approprier. La vraie réussite, c’est de constater que l’action des maires s’inscrit dans la dynamique Life en tenant compte des spécificités de chaque territoire. Notre objectif n’est pas de faire un passage en force et d’adopter le plan de réduction de l’éclairage partout de la même manière. Il s’agit plutôt de nous appuyer sur les maires et leur connaissance des contraintes locales, dans leur collectivité, afin de pouvoir définir avec eux des solutions techniques pour réaliser des économies d’énergie. Dans certains endroits, des collectivités vont éteindre tout de 23h à 6h. Certaines vont modifier ces horaires selon leurs usages ; alors que d’autres encore vont préférer abaisser l’intensité. Nous faisons vraiment du cas par cas, et cela participe grandement au succès de la démarche. Chaque maire peut s’emparer du programme en fonction de ses préoccupations et selon sa perception du ressenti de sa population ».

[social name= »facebook » size= »medium »] [social name= »twitter » size= »medium »]