Pour Isabelle Sévère, une étape supplémentaire pour une meilleure lisibilité des critères d’affectation en crèches

 Mardi 8 décembre, Isabelle Sévère signait avec le maire à Paris la charte visant à clarifier l’accès aux crèches municipales. L’occasion pour la ville du Mans et la Première adjointe en charge de l’enfance de partager leur expérience quant à la nécessité de transparence vis-à-vis des familles.

A l’initiative de l’association « Maman travaille », les villes de Paris, Bordeaux et du Mans étaient réunies mardi 8 décembre au Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes. L’objectif : signer une charte qui engage les municipalités à communiquer les barèmes et les critères d’obtention des places en crèches. « Cela fait plusieurs années que nous avons engagé la démarche de rendre publics et accessibles les critères par lesquels nous déterminons la réponse à apporter à une demande de place en crèche. Il s’agit d’un engagement fort de la ville à destination des familles pour qui il n’est pas toujours facile de s’y retrouver… » explique Isabelle Sévère. « Signer la charte de « l’association Maman travaille » en faveur de la transparence vient entériner un mode de fonctionnement qui, je l’espère, tendra à se généraliser dans un maximum de villes ».

Pour la première fois cependant, les critères d’admission transmis jusque là oralement par le service Petite enfance aux familles qui venaient s’inscrire seront dorénavant écrits dans le guide « Petite Enfance », qui sera distribué aux membres du Conseil municipal le mercredi 16 décembre, et dont la sortie officielle – accompagnée d’une présentation à la presse – est prévue pour le mois de janvier.

Aux critères de pondération établis par la ville qui tiennent compte de l’antériorité de la demande, de la situation familiale ainsi que de la situation professionnelle, Isabelle Sévère tient à préciser la nécessité de prendre en considération les besoins des structures de garde : « Nous devons garantir un fonctionnement équilibré de nos différentes structures, au travers notamment de l’optimisation de nos capacités d’accueil. Par ailleurs, nous devons œuvrer à la mixité qui représente un véritable enjeu dès le plus jeune âge. »

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