Abandon du décret gouvernemental sur l’affichage publicitaire : les élus écologistes saluent une décision qui préserve les paysages

Face à des contributions dans leur quasi-totalité hostiles à l’assouplissement des règles encadrant la présence de panneaux publicitaires dans les petites et moyennes villes, le gouvernement a décidé de faire machine arrière. Satisfaits de cette issue, les élus écologistes de l’agglomération mancelle, qui craignaient de voir proliférer les panneaux à Mulsanne, Rouillon et Champagné, se félicitent d’avoir mêlé leurs voix à celle des opposants en prenant, la semaine dernière, publiquement position contre le décret.

Ce mardi 9 février, les élus écologistes de l’agglomération mancelle ont eu l’heureuse surprise d’apprendre que les ministres de l’Ecologie et de l’Economie avaient décidé d’abandonner la réforme de l’affichage publicitaire. Celle-ci prévoyait d’autoriser les grands panneaux dans les villes comprenant entre 10 000 et 100 000 habitants. En soulignant que, parmi les quelque 60 000 contributions reçues, « 99 % sont défavorables à la diffusion de panneaux publicitaires dans tous les paysages français », Ségolène Royal a remporté son bras de fer avec Emmanuel Macron.

Insistant sur « l’attachement des Français à leur cadre de vie », y compris de la part des « élus locaux qui auraient pu être tentés par un rendement financier à courte vue », la ministre de l’Ecologie partage le point de vue exprimé il y a quelques jours par les élus écologistes de l’agglomération mancelle. « Devant l’expression d’une telle unanimité, nous nous félicitons que le gouvernement délaisse ces dispositions anti-environnentales » indique Catherine Gouhier, Vice-Présidente de Le Mans Métropole en charge de l’urbanisme, qui en ce moment même pilote l’élaboration d’un nouveau Règlement Local de Publicité (RLP) à l’échelle communautaire. « Non concertées, les modifications du code de l’environnement prévues par le décret sacrifiaient le cadre de vie au nom des profits privés. Il s’agissait d’un véritable recul par rapport aux mesures beaucoup plus restrictives prises par le Grenelle de l’Environnement ». Satisfaits, les élus écologistes insistent sur le fait que « les trois communes de la métropole concernées* par le décret ne risquent plus d’être le terrain d’un affichage publicitaire dérégulé et envahissant ».

 * Les communes de Mulsanne, Rouillon et Champagné sont classifiées « sans continuités urbaines » (existence de coupures de plus de 200 mètres entre deux constructions)

Retrouvez la position contre le décret communiquée par les élus écologistes le 5 février

Reprise du communiqué dans le Maine Libre :

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