Les villes du Mans et d’Allonnes s’apprêtent à connaître samedi les premiers allers-retours du bus à haut niveau de service. Les élus écologistes de la région et de l’agglomération se félicitent d’une réalisation dont les bénéfices économiques, sociaux et environnementaux sont indéniables.
Après la T1, puis la T2, c’est désormais au tour de Tempo de prendre toute sa place au cœur des habitudes de déplacements des habitants de l’agglomération mancelle. « La construction du Tempo a représenté au cours de ces derniers mois un investissement essentiel (41,7 millions d’euros) dans l’économie locale, et la valorisation de celle-ci » juge Sophie Bringuy, conseillère régionale. « Sur un plan environnemental, la mise en service du Tempo, cela représente moins de véhicules en circulation, et moins d’émissions de gaz à effets de serre » affirme l’élue, rappelant au passage que l’association Air Pays de la Loire a mesuré une division par cinq des particules d’azote dans l’atmosphère dans le centre-ville du Mans depuis l’arrivée du tramway…
En supprimant certaines voies dédiées aux voitures, la collectivité a souhaité pacifier l’espace urbain dans l’objectif d’inciter la population à prendre le nouveau bus. Autre bénéfice précisé par Rémy Batiot, Vice-Président de Le Mans Métropole en charge des mobilités, les conséquences de Tempo pour les cyclistes : « Comme cela avait été fait lors de la création des deux premières lignes de tram, nous avons saisi l’opportunité de profiter du chantier afin d’aménager les espaces cyclables tout au long du tracé ; et ainsi créer une véritable continuité pour les vélos entre Allonnes et Le Mans ».
Véritable outil à dimension sociale, une infrastructure comme le Tempo permet d’offrir le choix de la multimodalité aux habitants, de désenclaver les quartiers et de mettre du liant entre les différents territoires. Réduire le temps de trajet entre Allonnes et Le Mans, c’est favoriser les échanges dans des secteurs multiples. Adjoint au Maire d’Allonnes en charge de la culture, Alexis Braud précise que « l’accès à la salle Jean Carmet et sa programmation va désormais devenir des plus accessibles ».
Les élus écologistes, qui ne manqueront pas samedi d’avoir une pensée particulière pour Dominique Niederkorn, ancienne élue, décédée, qui fut une pionnière du projet du tramway au Mans, souhaitent que les 7,2 km de Tempo soient pavés d’un succès comparable à celui des lignes T1 et T2. « Quelques mois seulement après sa mise en service à la fin de l’été 2014, les chiffres de fréquentation de la seconde ligne de tram dépassaient largement nos espérances » se souvient Rémy Batiot. « Dans une ville où le tout voiture a longtemps été une réalité, nous pouvons observer un changement progressif des mentalités. A nous d’y contribuer encore davantage ».
Les élus écologistes de l’agglomération mancelle
Les élus Ecologistes et Citoyens au Conseil Régional
Reprise du communiqué dans le Maine Libre :
[social name= »facebook » size= »medium »] [social name= »twitter » size= »medium »]