Depuis mardi, la qualité de l’air de dégrade en Sarthe. Depuis samedi, sur une échelle de 1 à 10, nous avons atteint l’indice 9, soit un air très mauvais. Et cela se poursuit. Réaction et propositions de Sophie Bringuy, conseillère régionale, d’Europe Écologie Les Verts Sarthe, et des élus écologistes de l’agglomération mancelle.
Alors que partout en France, les épisodes se multiplient, le diesel, fort émetteur de particules fines, comme rappellent les scandales à répétition, bénéficie toujours d’une niche fiscale de 10 milliards par an.
Les chiffres sont pourtant percutants : dans une étude récente de 2014 a montré, dans une agglomération comparable à celle du Mans, Caen, l’Institut de veille sanitaire a évalué qu’avec une qualité de l’air restaurée, plus de 40 décès pourraient être évités, et plus de 75 millions d’euros économisés (coût sanitaire) chaque année.
S’organiser et prévenir les épisodes de pollution. Nous demandons au Maire du Mans d’enfin prendre la situation en main. L’État et la préfecture doivent quant à eux agir en amont pour éviter ces pics dus à la fois au diesel, à certains modes de chauffage (comme les feux de cheminées) et aux épandages agricoles à certaines périodes.
Les élu-e-s écologistes Le Mans Métropole
Sophie Bringuy, conseillère régionale
Europe Écologie Les Verts Sarthe
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