Du 6 au 17 Novembre, à Bonn en Allemagne, se déroulera la 23e conférence de l’ONU sur le climat. Organisée par les îles Fidji, état insulaire du Pacifique très exposé aux conséquences du changement climatique, la COP23 aura pour objectif de convertir les engagements de l’Accord de Paris en actes.
En 2015, la Conférence de Paris sur les changements climatiques (COP21) a fixé un objectif de réchauffement climatique de 1,5 à 2 degrés maximum à l’horizon de la fin du siècle.
Pour les élu-e-s écologistes de l’agglomération mancelle, « les États se sont engagés à réduire les émissions de gaz à effet de serre mais ils sont loin de faire ce qu’il faudrait pour les réduire. Nous savons qu’il sera difficile de ne pas dépasser les 2 degrés et que nous nous dirigeons vers une augmentation de 3 degrés.
Dès maintenant, pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre, les États et les collectivités locales doivent investir massivement dans les technologies propres et le développement de nouvelles filières créatrices d’emplois : énergie renouvelable, efficacité énergétique, nouvelles mobilités, transports alternatifs, reboisement.
A l’échelle de l’agglomération mancelle, la réduction de émissions de gaz à effet de serre passe par l’arrêt de l’artificialisation des terres, par le développement des circulations douces (vélos, piétons, transports en commun), par le développement des énergies renouvelables dont le photovoltaïque (gare de triage, toitures) et les réseaux de chaleur, par la défense des commerces de centre ville et de proximité.
Il est urgent que les États et les collectivités locales accélèrent leurs actions et financent des projets concrets et ambitieux. La lutte contre le dérèglement climatique est une source d’opportunités sociales, économiques et environnementales. Les États et les collectivités locales doivent saisir ces opportunités ».
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