En février 2011, les élus écologistes de l’agglomération mancelle dénonçaient l’implantation au sud du Mans d’un « clone de la verrue commerciale du nord ».
Depuis, à plusieurs reprises les élus écologistes ont pu exprimer leur opposition à l’extension de la zone commerciale de Family Village au sud de l’agglomération. Actuellement, les travaux de terrassement ont commencé.
Pour les élus écologistes de l’agglomération mancelle, l’étalement des zones commerciales sur la métropole représente une politique d’aménagement désastreuse qui oublie volontairement les conséquences environnementales, (comme l’imperméabilité de sols) et les conséquences sur le commerce de proximité.
Un projet incompatible avec l’écologie.
L’excès de surfaces commerciales en périphérie pose un vrai problème pour la transition écologique du territoire. Ce projet, comme celui de Béner, est un projet digne des années 1960, entrainant toujours plus de terres artificialisées et de déséquilibres commerciaux.
Depuis septembre, chaque mois au Mans, les marches pour le climat rassemblent des centaines de citoyens dans le but de remettre la lutte contre le dérèglement climatique au centre des priorités. A l’échelle nationale, plus de 2 millions de personnes ont signé la pétition « L’Affaire du siècle » afin de condamner l’État français pour inaction climatique. Que faut-il de plus pour que les investisseurs comprennent que leur modèle économique, inadapté aux contraintes du 21ème siècle, contribue à l’aggravation de la situation climatique ?
Les zones commerciales en périphérie mettent en péril les centres-villes de la métropole.
Les élus écologistes rappellent que la Ville du Mans et la Métropole ont engagé une stratégie globale d’intervention qui a pour but de renforcer l’attractivité et le rayonnement du centre-ville du Mans. Comment pouvons-nous croire que l’extension de la zone commerciale de Family Village et le projet de la zone commercial située à Béner n’auront aucunes conséquences sur les différents centres-villes au sein de l’agglomération ? Le porte-monnaie des habitant-e-s de l’agglomération ne va pas s’accroître en même temps que le nombre d’enseignes. Celles et ceux qui soutiennent la création et l’extension des zones commerciales mettent en péril, notamment, le centre-ville du Mans.